Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 17:56

Au cours de sa puberté, la jeune fille va de surprise en surprise. Il est alors important de redécouvrir son corps et son sexe et d'apprendre à bien les connaître. Mais pour cela, observez-le à l'aide d'un miroir.

La vulve : deux paires de lèvres, un mont et des orifices

C'est l'ensemble des organes génitaux externes féminins. Le mont du pubis ou mont de Vénus, formé d'un coussinet de graisse, recouvre les os du bassin. Il se couvre, à la puberté, d'un triangle de poils. Les grandes lèvres se développent, formant deux replis de chair sous lesquels se trouvent les petites lèvres visibles ou non selon l'anatomie de chacune. Celles-ci se rejoignent pour former un capuchon qui protège le clitoris. Derrière, dans le vestibule, débouchent l'orifice de l'urètre, par où passe l'urine, et l'orifice du vagin protégé par l'hymen (voir sur notre atlas médical, la planche consacrée au périnée urogénital).

Un petit bourgeon qui se développe : le clitoris

C'est un bouton de quelques centimètres, érectile lors d'une excitation sexuelle, notamment par frottement. Pénis en miniature, il sort alors de son capuchon en doublant de volume. Il est l'une des sources du plaisir sexuel féminin.

Une membrane fragile : l'hymen

Très variable, selon les femmes, l'hymen peut même être totalement absent. Au premier rapport sexuel, soit il se déchire, ce qui provoque un léger saignement et une faible douleur, soit il se distend. Mais il peut aussi se déchirer lors d'efforts sportifs. Perforé au centre, il laisse passer le flux menstruel. La rupture de l'hymen s'appelle la défloration.

Dans certaines cultures, le mari peut répudier sa femme si, le jour de ses noces, son hymen n'est pas intact, sous prétexte qu'elle n'est plus vierge ! Du fait de la variabilité de l'hymen, pourtant, il ne peut être attesté par sa présence ou son absence que la jeune fille a connu une pénétration vaginale.

Une réserve d'ovocytes : les ovaires

Dans ce réservoir, qui se développe avec la puberté, sont stockés, depuis la naissance, les ovocytes, des ovules immatures qui se préparent à une éventuelle fécondation (voir sur notre atlas médical, la planche consacrée à l'appareil reproducteur féminin).

Un point de rencontre : les trompes de Fallope

Chaque mois, au moment de l'ovulation, un ovule est happé dans une des deux trompes ; c'est là qu'il sera éventuellement fécondé par un spermatozoïde, avant de migrer vers l'utérus.

Un nid à bébés : l'utérus

À la puberté, l'utérus s'incline contre la vessie, et grossit pour atteindre le volume d'une poire. Les futurs bébés s'y développeront. Pour s'y préparer, sa muqueuse se renouvelle chaque mois, sous l'influence des hormones sécrétées par les ovaires.

Un lieu de passage : le vagin

C'est dans le vagin que débouche l'utérus : en enfonçant délicatement son doigt à l'intérieur, on en sent d'ailleurs le col.

Lors des rapports sexuels, l'homme y glisse son pénis : lieu de transit pour les spermatozoïdes, le vagin est un lieu de jouissance pour la femme.

C'est par le vagin aussi que s'écoule le sang menstruel et par là que passera le bébé, à sa naissance.

Par aurore_misstoysy_38 - Publié dans : Le kamasutra
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 17:53

Etre dessus ou être dessous quand on fait l'amour ne dépend pas simplement du plaisir donné ou reçu, mais aussi des relations de pouvoir entre les sexes qui régissent la société. Quand les hommes dirigent les affaires politiques et économiques, les femmes sont souvent maintenues dans un statut social moins élevé pour que la société ne soit pas "déstabilisée". Les choses ont elles changé à l'époque moderne ?… pas vraiment

 

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Ainsi, au XVIIIe siècle, un chirurgien de Lille écrit : La femme qui, loin d'attendre mollement entre les bras de son mari les caresses dont il va la combler, s'élance au-dessus des plaisirs, en saisissant une place qui ne lui est pas destinée, trouble l'ordre des choses”. L'homme qui abdique  ses responsabilités en cédant sa place de dominant ne mérite pas sa chance. De plus, son attitude est tellement incompréhensible, et “contre nature”, que l'on préfère imaginer que ce n'est pas un vrai homme, que la complaisance manifestée à l'égard de sa compagne traduit une personnalité efféminée, ou même l'homosexualité.

Le XIXe siècle, de même que le XXe, raisonnent toujours ainsi, et se crispent sur une vision de plus en plus caricaturale de l'opposition entre les sexes : l'homme actif étant le contraire de la femme passive, tout signe d'activité chez la femme, comme tout signe de passivité chez l'homme, deviennent la preuve de troubles graves. L'accouplement où la femme est placée au-dessus et l'homme au-dessous est évoqué comme exemple de masochisme, et l'on souligne la “perversion” de ceux qui aiment que la femme prenne l'initiative et agisse au lieu d'attendre, immobile : des médecins contemporains se méfient d'un homme “susceptible de ressentir un plaisir inconnu dans une position coïtale subalterne et veule, de même qu'il aime être conduit en voiture ou massé par une femme ;  à un degré de plus et avec l'habitude, son émoi confine au masochisme et même à la névrose d'abaissement...

Des psychiatres ont suspecté la posture de l'homme semblable à celle ordinaire d'une femme d'être un signe d'homosexualité latente”. D'autres traitent de “malades”, de “névrosés” les hommes “qui ont besoin que la femme contribue manuellement” à leur excitation, “ce qui est de leur part un signe de passivité”. Kinsey cite, pour les critiquer, d'autres opinions similaires : “dans cette position, l'homme a tendance à s'efféminer, alors que la femme prend une autorité masculine. Ainsi l'homme perd sa dignité, et, par là-même, le pouvoir nécessaire à la bonne marche de la famille. Le fait de laisser la femme prendre cette attitude de domination dans le coït peut conduire à des troubles nerveux et dans de nombreux cas au divorce” (1948). Certaines conclusions sont inattendues : si des hommes “s'étendent sur le dos pendant le rapport, leur femme au-dessus intervenant activement du bassin, mais le visage et le torse éloignés”, c'est parce que “l'illusion avec la masturbation est presque parfaite” ! “Bien des maris n'apprécient pas les manifestations érotiques chez une femme qui n'est que la leur : ils les estiment contraires à la pudeur” (1960).

 

“Il faut blâmer sévèrement l'homme qui, pour augmenter ses jouissances, se place sous sa femme, en intervertissant les rôles : cette inversion est souvent le signe de concupiscences mortellement mauvaises chez celui qui ne sait pas se contenter des moyens ordinaires de pratiquer le coït” (Mgr Bouvier, 1890).

À l'inverse de ces idées masculines, les femmes d'aujourd'hui sont nombreuses à se révolter contre ces préjugés : “Cela m'a terriblement agacée qu'il soit toujours sur moi et toujours le plus actif...” ; ou encore : “Je ne sais pas comment ça se passe chez les autres hommes, mais il ne peut pas supporter, lui, que je sois plus forte ou au moins aussi forte que lui. Il doit prouver sa supériorité dans tous les domaines et à tout prix, sur le plan sexuel aussi. Il ne peut avoir un orgasme que s'il est ‘dessus'” ; “Le monde s'est écroulé : je me sentais si dominée, totalement dominée : j'étais sous lui, il était dessus...”

Si toute relation saine est rendue impossible, si l'homme s'accroche à sa domination, certaines femmes préfèrent fuir ces partenaires figés dans un rôle à tenir, et fort peu intéressants. Au point parfois de vanter les amitiés ou les amours féminines : “Avec une femme j'ai plus de chance de vivre une relation d'égalité. On n'a pas de rôle à jouer, on n'a pas besoin de mimer la faible femme ou le mâle. Avec une femme, je peux me laisser aller...” Et pourtant “les relations hétérosexuelles pourraient être aussi belles s'il n'y avait pas cette dépendance...”

Une autre façon de réagir est de briser les conventions sociales habituelles : “Je sors avec des types assez jeunes, souvent des étrangers, de classe inférieure : des artisans, des ouvriers. Nous couchons ensemble. Mais je ne leur demande rien de plus, et c'est réciproque. Peut-être est-ce pour moi la seule façon de ne pas me sentir inférieure... Pendant toutes ces années, je n'ai jamais été perdante...” (cités par A. Schwarzer, “La petite différence”, 1975).

Pour que la sexualité du couple s'exprime dans des rapports égalitaires, certaines femmes et certains hommes remettent en cause le choix du partenaire (son sexe ou sa classe sociale) mais aussi et toujours le type de jeu amoureux, notamment le modèle de la position à adopter.

Par aurore_misstoysy_38 - Publié dans : Le kamasutra
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 17:48

À Rome, l'homme étant le dominant dans la société, il doit dominer la femme dans tous les domaines, donc même dans les relations sexuelles : un vrai homme est dessus et pénètre ! Quinze siècles après, en France, les aristocrates de la Renaissance ont les mêmes valeurs de hiérarchie sociale : leurs comportements se référeront aux mêmes principes.

La langue de chat

 

Dans son oeuvre, "Les Dames galantes", Brantôme constate que tout homme domine la femme qu'il "possède", même s'il est son inférieur dans la hiérarchie sociale : "L'homme allègue... que la victoire est bien plus grande quand il tient sa douce ennemie abattue sous lui, et qu'il la subjugue et la dompte à son aise et comme il lui plaît ; car il n'y a si grande princesse ou dame qui, quand elle est là, fût-ce avec son inférieur ou inégal, n'en souffre la loi et la domination ordonnées par Vénus parmi ses statuts ; et la gloire et l'honneur en demeurent très grands à l'homme... Pour une femme, c'est une fâcheuse souffrance que d'être subjuguée, ployée, foulée, ... et de devoir dire : Un tel m'a mise sous lui..."

Mais certaines femmes de la noblesse sont trop orgueilleuses pour accepter qu'un homme les domine à un moment quelconque, même dans l'amour, surtout s'il est de naissance égale ou inférieure à elles. Quant aux seigneurs de rang supérieur à elles, elles n'ont d'autre solution que s'arranger pour ne jamais avoir à leur céder : "J'ai ouï parler - dit le même Brantôme - d'une fort belle et honnête dame, fort adonnée à l'amour et à la lubricité, qui pourtant était si arrogante et si fière et si brave de coeur qu'elle ne voulait jamais souffrir que son homme la montât et la mît sous soi et l'abattît, ...attribuant à une grande lâcheté de se laisser ainsi subjuguer et soumettre : elle voulait toujours garder le dessus et la prééminence. Jamais elle ne voulut s'abandonner à un plus grand que soi, de peur qu'usant de son autorité et puissance il pût lui imposer sa loi, et la tourner, virer et fouler ainsi qu'il lui eût plu ; mais pour l'amour elle choisissait ses égaux ou ses inférieurs". Elle pouvait ainsi leur dicter leur comportement, de sorte que : "debout ou assis, ou couchés, jamais ses amants ne purent se prévaloir sur elle de la moindre humiliation, ni soumission, ni inclination qu'elle leur eût rendu".

Ce qui donne à d'autres des idées pour ne pas avoir à mentir à leurs maris : "Cette dame voulait toujours faire l'amour en étant dessus et soumettre à soi son homme... Elle disait que, si son mari ou autrui lui demandait si untel lui avait fait l'amour, elle pourrait ainsi toujours jurer et nier, et protester en toute sécurité sans offenser Dieu, que jamais il n'était monté sur elle".

Dans une société donnée, en fait, les individus ne sont pas libres de choisir pour le simple plaisir les positions dans lesquelles ils s'accoupleront : toujours les positions ont une signification, symbolisent quelque chose, sont l'objet d'idées reçues. En particulier, être dessus n'est jamais anodin : jusque dans l'intimité, les relations sociales de pouvoir sont présentes, et conditionnent les comportements.

Par aurore_misstoysy_38 - Publié dans : Le kamasutra
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 17:41

Les Kâma Sûtra sont donc destinés à tout public, pour les connaissances sexuelles de base dans le couple marié ou non : ce n'est pas un livre qui vise un public restreint de libertins recherchant des raffinements sexuels particuliers.

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Que trouve-t-on dans les  Kâma Sûtra ?

Les Kâma Sûtra évoqueront donc tout à fait naturellement les problèmes posés par le rapport entre la taille de la verge et celle du vagin comme élément de l'harmonie sexuelle, les différences dans l'intensité du désir charnel ou dans le temps consacré à la sexualité, le rôle de l'imagination. Les variantes des enlacements, des baisers, et, bien sûr, des positions du coït, sont énumérées, mais aussi celles des morsures, des égratignures avec les ongles, des coups donnés ou reçus, des "sons" (dont le plus spontané semble être le cri "maman" au moment suprême !). Si la femme n'a pas d'orgasme pendant le rapport, Vatsyayana conseille de recommencer, et, en cas de nouvel échec, de "frotter le sexe de la femme avec ses mains et ses doigts" jusqu'à ce qu'elle soit calmée. La grossesse est prise en considération ; les fantasmes, comme celui de penser à une autre personne que celle avec qui l'on est uni, sont évoqués ; les jeux de bouche ou la pénétration anale sont décrits ; l'homosexualité masculine ou féminine n'a pas de traitement à part, et n'apparaît que comme une des variantes des moyens d'accès au plaisir.

Cependant, la pudeur est reconnue comme normale : la femme ne doit pas faire des avances, il va de soi qu'elle n'est pas tenue d'accepter de but en blanc les attouchements intimes ou la pénétration. Un mari, ayant choisi une vierge, doit attendre trois jours avant de commencer des jeux intimes et se donner encore une semaine pour progressivement arriver aux rapports s'il ne veut pas susciter le dégoût chez sa femme et être rejeté par elle.

Notre vision des Kâma Sûtra comme simples recueils de positions érotiques est donc particulièrement réductrice et caricaturale. Ce sont les ouvrages érotiques postérieurs, écrits notamment pour commenter le livre de Vatsyayana depuis son époque jusqu'au XVIIIe siècle, qui vont détailler les positions de base décrites par celui-ci.

Des descriptions froides et objectives

Peut-on dire au moins que telle position est plus classique, ou plus érotique, ou plus acrobatique dans les Kâma Sûtra ? Non, même pas, parce que ce recueil énumère "objectivement" et sans jugement qualificatif les différentes figures : "lorsque la femme lève ses deux cuisses toutes droites, cela s'appelle la position levante. Lorsqu'elle lève ses deux jambes et les place sur les épaules de son amant, cela s'appelle la "position béante" Lorsque les jambes sont contractées... Lorsque l'homme s'appuie contre un mur... Lorsqu'une femme se tient sur ses mains et ses pieds comme un quadrupède et que son amant monte sur elle comme un taureau, cela s'appelle le "congrès* de la vache". Lorsqu'un homme jouit en même temps de deux femmes... Les gens des contrées méridionales ont aussi un congrès dans l'anus, qui s'appelle le "congrès inférieur". Pourquoi alors ces énumérations "froides" ? Parce que "une personne ingénieuse doit multiplier les sortes de congrès... Car ces différentes sortes de congrès [...] engendrent l'amour, l'amitié et le respect dans les coeurs des femmes".

Un enseignement à poursuivre ?

Pour nous, occidentaux, chez qui la morale et la religion culpabilisent la recherche du plaisir dans la sexualité, c'est un dépaysement total que de constater que depuis des millénaires, on estimait banal d'apprendre aux jeunes gens et aux jeunes filles à savoir quoi faire pour qu'eux-mêmes et leur partenaire tirent le maximum de satisfaction du jeu de leur corps.

Par aurore_misstoysy_38 - Publié dans : Le kamasutra
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 17:34

Petit voyage au coeur de l'Inde et du traité de l'amour.

Dans "kâmasûtra", "sûtra" signifie : "traité ; recueil de sentences, d'aphorismes" ; "kâma" désigne "l'amour, la jouissance, le plaisir sensuel". Les Kâmasûtra sont donc des "recueils d'aphorismes sur l'amour".

Un livre de Vatsyayana

La tradition de ces recueils est très ancienne, remontant à plusieurs siècles avant l'ère chrétienne. Aux premiers siècles de notre ère (entre le Ie et le Ve siècles), un certain Vatsyayana s'est proposé de réunir en un volume, en les résumant, tous les ouvrages sur le sujet. Vatsyayana est persuadé que la connaissance du Kâma est indispensable à l'épanouissement humain, et veut offrir toute l'information nécessaire en un volume accessible : c'est ce texte qui a été sauvegardé jusqu'à nos jours et traduit depuis le XIXe siècle dans des langues européennes.

Pas uniquement des positions !

Les Kâma Sûtra de Vatsyayana, ses conseils pour l'amour, ne sont pas limités aux positions érotiques : celles-ci n'occupent d'ailleurs qu'un chapitre sur les sept de l'ouvrage, soit cinq pages sur environ deux cent cinquante ! Les autres chapitres traitent du mariage et du rapport entre hommes et femmes hors du mariage ; un chapitre est plus particulièrement destiné aux courtisanes, et a d'ailleurs circulé à part dans leurs milieux ; le dernier regroupe des informations sur les moyens d'exciter le désir, avec des recettes médicinales.

Le Kâma Sûtra : un livre pour tout public

Ce qui frappe un occidental d'aujourd'hui dans les Kâma Sûtra, c'est la liberté de ton pour parler de la sexualité. L'ouvrage est ainsi destiné aux hommes, aux jeunes filles "avant leur mariage", aux femmes publiques. Ses connaissances sont censées garantir :

  • Aux femmes publiques : le respect des hommes ;
  • Aux épouses : la préférence de leur mari (dans une société polygame) ;
  • Aux hommes : la certitude de conquérir vite le coeur des femmes.

 

 


   
Par aurore_misstoysy_38 - Publié dans : Le kamasutra
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